Un hamburger bio s'il vous plait !
Qui a dit que manger au fast-food était forcément mauvais pour la santé ? Surement pas les concepteurs de Bioburger. Ils ont eu l’idée d’appliquer une recette qui connait un vrai succès aux Etats-Unis, la restauration rapide bio. Découverte de ce lieu unique à Paris.
Bioburger est ouvert depuis bientôt un an au passage Choiseul. La carte du restaurant tord le cou aux idées reçues sur la restauration rapide. De la salade variée, à la limonade au litchi, en passant par les frites et le hamburger à la viande ou végétarien, tout est bio et surtout… délicieux.
Rien à voir avec les autres fast-foods, le goût des produits est authentique, sans arôme. Les frites moelleuses sentent bon la pomme de terre, le steak est dodu et le pain nourrissant. D’ailleurs inutile de commander 2 ou 3 hamburgers pour être rassasié car un seul suffit amplement pour tenir toute l’après-midi sans fringale.
Car si les clients viennent dans ce restaurant parce que c’est sain, ils y reviennent parce que c’est bon. Et des habitués, il y en a beaucoup à l’heure du déjeuner. Sans hésiter ils commandent « un menu Hamburgers, frites et boisson » pour 10 euros et précisent « à emporter ». D’autres plus courageux prennent leur mal en patience et attendent qu’une place se libère au premier où l’on découvre une déco vintage plutôt réussie.
Un cadre relaxant
On pénètre dans un autre univers en poussant la porte de Bioburger. Les couleurs sont chatoyantes, le sol est composé de plaque de granit, le comptoir est en bois massif, les armoires et les étagères sont taillées dan s la même matière. Le menu est inscrit à la craie sur un grand tableau noir.
La musique des Beatles ou de Tryo invite au calme même en plein rush. L’escalier en colimaçon amène au premier étage.
Là, dans une toute petite salle, les clients s'avourent leurs burgers à pleine dents. L’atmosphère est chaleureuse et tout le monde se dit bonjour et au revoir dans un élan de politesse contagieuse.
Le parquet de toute beauté est en bois issu d’une forêt gérée durablement et les peintures des mûrs sont garanties sans solvant. Décidément les « Bioburgers boys » ne font pas les choses à moitié. Au deuxième, c’est le must, on est littéralement englouti par des fauteuils si confortables qu’ils anéantissent toute volonté de départ quand vient l’heure de retourner au boulot.
Mais avant de partir n’oubliez pas de recycler vos déchets dans les différents bacs situés au 1er étage. Les bouteilles en plastiques et celles en verre ne finiront pas dans la même poubelle. Quant aux bouchons, ils seront offerts à l’association Bouchons d’amour de Jean-Marie Bigard pour qu’elle finance du matériel destinés aux handicapés. Bon, au prix de 200 euros la tonne il faudra en boire des sodas bio pour faire avancer le « schmilblick » mais c’est un bon début.
